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Glossaire des approches

Recherche littéraire et rédaction par l'équipe de l'ACDM

Voir articles du mois pour plus d'informations sur certaines approches

 

 

FASCIATHÉRAPIE

Avertissement: les informations et recommandations contenues sous cette rubrique ne sont fournies qu'à titre informatif et ne constituent pas un avis médical. Elles ne remplacent en aucun cas une consultation chez votre médecin.   L'ACDM décline toute responsabilité quant au suivi et des recommandations effectuées par le biais de ces différentes approches et tous dommages corporels ou maladies qui pourraient en résulter.

Warning: the information and recommendations contained in this section are provided only on a purely informative basis and do not constitute a medical opinion. They do not replace to in any case a consultation with your doctor. The ACDM decline any responsibility as for the follow-up for these recommendations and all physical injuries or diseases that could result from it.

FASCIATHÉRAPIE
Il s'agit d'une nouvelle technique d'exploration du mouvement du corps qui se consacre aux fascias, c'est-à-dire aux tissus conjonctifs qui soutiennent, entourent et protègent les os, les muscles et autres viscères. Les gens qui travaillent avec les fascias disent que, sans ceux-ci, notre corps ne serait qu'un amas informe de chair et d'os. Car ces minces membranes fibreuses et malléables enveloppent toutes les structures du corps (muscles et groupes musculaires, os, artères, organes, glandes, etc.), formant un réseau qui les supporte et les relie entre elles - comme un filet bien ajusté. Les fascias ont une capacité de crispation complètement autonome et peuvent subir des blocages. Le rôle du fasciasthérapeute est de localiser et mobiliser ces blocages, par des pressions précises en mouvement lent et organisé. Le fasciathérapeute relance le mouvement interne et libère les muscles, les articulations, les os et les organes de leurs blocages et leurs tensions.

Note. Le relâchement myofascial (myofascial release ou trigger point release), qui n'est pas une approche complète, mais une technique conçue dans le cadre de l'ostéopathie, est maintenant pratiqué par divers intervenants, dont les massothérapeutes. Il vise surtout à dégager certaines contractions à partir de points de tension très localisés appelées " points-gâchettes " .

Mentionnons aussi que chaque fascia, ou plutôt chaque " portion " de fascia, porte un nom spécifique - et que, dans certains cas, la biologie préfère le terme aponévrose. Quant au terme " myofascial " , surtout utilisé en anglais, il identifie l'ensemble fascia/muscle.

Saviez-vous qu'une tendinite peut provenir d'un problème au niveau du colon, un problème lombaire d'un des fonctionnements de l'estomac ?

Il faut donc détendre les tissus, les nourrir, leur redonner un mouvement naturel, les libérer de la mémoire traumatique du corps. Les soins sont accompagnés d'une gymnastique " sensorielle" qui permet de reprendre progressivement conscience de la totalité de son corps et du plaisir de bouger avec lui et par lui.

Que soulage la Fasciathérapie ?

  • Problèmes musculaires et articulaires : rhumatismes, sciatiques, arthroses, lumbagos, torticolis, entorses,....
  • Maladies fonctionnelles : troubles digestifs, migraines, sinusites,...
  • Troubles respiratoires (asthme, bronchite, emphysème,...)
  • Stress, fatigue, tensions musculaires et nerveuses,...
  • En accompagnement de certains traitements
    Pathologies lourdes : cancers, sclérose en plaques, déficit immunitaire,...
  • Les problèmes musculosquelettiques, comme les entorses, tendinites, sciatiques, etc.
  • Plusieurs problèmes fonctionnels (sans lésion organique) comme les migraines, les acouphènes, la constipation, la fibromyalgie, etc.
  • Les difficultés liées à la grossesse et à l'accouchement, comme les lombalgies, les troubles circulatoires, etc.
  • De plus, il se peut qu'elles puissent aider à prévenir certains troubles du vieillissement comme la perte d'équilibre, de mémoire, de souplesse, etc. On les recommande également pour aider à soulager la douleur dans le cas de maladies graves.

Cataloguée médecine douce, ou alternative, elle n'est pas reconnue par le corps médical. Cette technique a été mise au point au début des années 80 par des kinésis et ostéopathes français et elle est aujourd'hui pratiquée par une foule de praticiens spécialisés.

On connaît deux méthodes :

  1. La méthode de Danis Bois, enseignée depuis 1982 et pratiquée par plus de 200 kinésis
  2. La méthode Christian Carini, une fasciapulsologie qui accorde une importance majeure au pouls artériel.

Formation
La formation de praticien en Méthode Danis Bois vise les professionnels de la santé, du mouvement, de la psychologie et de l'éducation. Donnée sous forme de séminaires de deux et quatre jours, elle comporte trois niveaux : premier cycle (260 heures de formation), deuxième cycle (260 heures additionnelles), et diplômé (780 heures en tout). Les séminaires se donnent en France, en Belgique, en Suisse et au Canada.
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